Tu entends ces coups de timbale qui martèlent l’introduction ? Ce sont les pas du "géant" Beethoven, que Brahms admirait ! Certains critiques appellent cette symphonie "la dixième de Beethoven".
Après un premier point culminant, Brahms réduit la voilure : seulement des vents solistes et des cordes en pizzicati (cordes pincées) qui prennent le relais des notes répétées des timbales.
Impressionné par le génie de son aîné viennois, Brahms a mis 20 ans pour écrire cette symphonie. À la fois séduit et effrayé par le genre symphonique, il suspend plusieurs fois son travail.
Quelle modestie, ce Brahms !